Open Data. Définition et accessoires.

Inscrire « Open data définition » dans un barre Google nous propose Wikipédia :

« L’open data ou donnée ouverte est une donnée numérique d’origine publique ou privée. Elle peut être notamment produite par une collectivité, un service public (éventuellement délégué) ou une entreprise. Elle est diffusée de manière structurée selon une méthode et une licence ouverte garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière. »

Notez le « Elle est diffusée de manière structurée » qui ouvre déjà largement la place au débat…

Une agence de communication, « le cube vert » prend le sujet pour en faire une promotion didactique :

« L’open data est le procédé d’ouverture des données et qui consiste à les mettre à disposition de tous facilement et gratuitement. … La philosophie portée par ces mouvements [anglo-Saxons] est à l’origine profondément citoyenne. Ainsi, pour eux, un accès libre aux données participe au renforcement de la démocratie»

Et puisque nous évoquons la dimension démocratique et citoyenne de l’Open-Data, lisons ce que nous dit une collectivité territoriale sur le sujet (Ville de Nantes) :

« une démarche de publication de données numériques en ligne selon une série de dix critères garantissant leur libre accès et réutilisation par tous. Ainsi, une donnée brute est dite ouverte si elle est publiée de manière: Complète, Primaire, Opportune, Accessible, Exploitable, Non-Discriminatoire, Non-Propriétaire, Libre de droits, Permanente, et Gratuite.

Et un blog anonyme mais qui s’autoproclame « Opendata69 » renvoie à un autre blog « Marketing & Technologies » pour nous proposer :

« L’Open Data désigne le mouvement visant à rendre accessible à tous via le web les données publiques non nominatives ne relevant ni de la vie privée et ni la sécurité collectées par les organismes publics »

Et avant de continuer ici à dérouler notre réflexion, une mention particulière au blog sus cité « Marketing & Technologies » pour en reconnaître la qualité en regrettant qu’il n’ait pas été mis à jour depuis sa parution en juin 2011 (bientôt 5 ans, une éternité numérique, au moment où s’écrivent ces lignes).

Donc, sur la base de ces quatre sources, qu’il ne faut pas confondre avec des références,  nous voyons qu’il y a à la fois un consensus et une grande latitude laissée à l’interprétation, toutefois nul n’évoque la Loi CADA de 1978 (en France) ni  la directive de juin 2013 relative à « la réutilisation des informations du secteur public » émise par Bruxelles.

Sans compter l’évidente obsession de la puissance publique qui laisse galoper les idées nourries au sein des grands corps et de l’ENA : Parlons de démocratie mais gardons en jalousement le contrôle.

Alors, qu’en est-il sur le territoire ?

Comment les citoyens, les élus de proximité, les acteurs de la démocratie locale, les faiseurs d’opinion de la France d’en bas, bref comment tous ceux qui vivent loin des rives germanopratines voient et interprètent cette notion d’Open-Data et ce qu’elle implique pour nous, notre avenir, nos enfants et nos démocraties ?

Open Data. Définition et accessoires.